Le 30 janvier, nous avons discuté, avec Olivier Hamant, de la nécessité de construire des structures robustes dans un monde en instabilité constante. Il a été interpelé par Daniel Flincker (Lire et Ecrire Bruxelles) et Céline Nieuwenhuys (Fédération des Services Sociaux).
A court terme, l’optimisation de nos systèmes (numériques, commerciaux…) peut nous donner l’impression de gagner en efficacité. Mais ces optimisations pour plus de performance fragilisent nos manières de fonctionner et, sur le long terme, amènent plus d’instabilité et de dépendance. Par exemple, cet accident de bateau qui interrompt le trafic dans le canal de Suez et immobilise le commerce international. Ou le numérique qui permet de consulter un médecin à distance mis à mal par une panne d’internet.
Nous sommes arrivés à la conclusion que la robustesse est inévitable. Mais, si nous ne la provoquons pas, ne la préparons pas, il se peut qu’elle arrive trop tard.
Dans un monde qui soigne les symptômes de ses dérèglements structurels avec de l’aspirine, nous ferions mieux de nous préparer à Ce Qui nous Arrive.
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