Kézako ?
CQNA, c’est un ensemble de personnes et de collectifs, venant de secteurs variés (social, climat, éducation permanente, santé…) qui se réunissent dans le but de penser et agir de manière très concrète, sur les territoires. Dans le contexte des crises climatiques, sociales et démocratiques, nous voulons nous organiser pour pouvoir faire face à Ce Qui Nous Arrive !
Penser : Nous organisons des moments de réflexions pour retrouver des repères, tenter de comprendre ce qui nous arrive et se raccrocher à un horizon désirable pour le vivant (humain et non-humain).
Agir : À partir des balises et repères issus de ces réflexions, nous initions ou accompagnons des actions concrètes sur les territoires (mobilisations, réseaux de solidarité, grèves, occupations…).
4 fondamentaux
Nous vous aidons avec des outilsLors d’une journée de travail « Ce qui nous soulève » en collaboration avec de nombreux partenaires, nous avons établis 4 fondamentaux pour construire des complicités socio-climatiques sur les territoires pratiques.
Des alliances multiformes, désordonnées croisées
Il n’existe pas de concurrence ni de préséance entre les esthétiques de luttes et les modes de luttes. Les différents types d’actions appellent à des assemblages variés, composés d’actrices et d’acteurs différent.e.s.
Défaires les dominations institutionnelles
Il n’existe pas de concurrence ni de préséance entre les esthétiques de luttes et les modes de luttes. Les différents types d’actions appellent à des assemblagLe secteur social est garant de la qualité de son travail ; il connaît son public et ses territoires. Cependant, les assignations administratives en matière d’appels à projet, rapports d’activités ainsi que l’application de techniques de new public management empêchent le bon exercice de nos métiers. Cela n’est plus durable. La subvention ne peut pas valoir plus que l’urgence sociale et climatique. es variés, composés d’actrices et d’acteurs différent.e.s.
Des actions disproportionnées… dans les deux sens
Faire beaucoup à beaucoup sur un sujet qui peut paraître minime mais qui peut avoir valeur d’étincelle et qui soude entre eux les actrices et acteurs de cette disproportion en plus d’apporter une solution concrète à une situation concrète.
Se renforcer et s'organiser territorialement
Le territoire permet de structurer, dans un espace réduit et redimensionné, les alliances et les complicités socio-climatiques. Il est l’espace où aller rencontrer et chercher des populations et des publics, mais également un lieu d’exercices de tentatives de mises en place d’initiatives et de propositions visant à préparer les bifurcations et les basculements.
À l'origine…
« Ce qui nous arrive » est né des bouleversements liés aux confinements du Covid-19. Il fallait trouver comment parler et se reparler après cette période compliquée : trop de choses avaient été bousculées, trop de relations blessées. Les « secteurs de la relation », qu’il s’agisse de la santé, du social, de l’éducation permanente ou de la culture, sortaient de la pandémie passablement abîmés.
C’est sur ce constat que nous avons appelé, en septembre 2022, à débattre et construire. Avec une invitation claire : « Ce qui nous arrive, c’est que chaque crise renforce les inégalités sociales, c’est que les libertés se trouvent de plus en plus affectées, c’est que les inévitables basculements n’ont été ni pensés ni anticipés. Ce que nous voulons : préparer au lieu de réparer ». Plus de 400 personnes ont participé aux premières journées, suivies d’un certain nombre d’autres rencontres avec des chercheuses, des chercheurs, des poètes, des scientifiques qui pouvaient, d’une façon ou d’une autre, éclairer le chemin.
Aujourd’hui, Ce qui nous arrive, qui entend rester une forme mouvante et insaisissable, fait de la recherche des alliances entre les acteurs sociaux et environnementaux une priorité. Elle entend pour cela participer à une large libération du temps contraint des procédures et des managements. Se saisir du temps d’aujourd’hui est en effet capital pour imaginer celui qui vient.