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Outre-Monde : Des alliances multiformes, désordonnées et croisées

Les différents types d’actions – du recours au droit aux pratiques activistes les plus diverses en passant par certaines formes de plaidoyer – appellent à des assemblages variés, composés d’actrices et d’acteurs différents. Dans ces compositions, les désaccords sont possibles et acceptés, tout le monde n’est pas censé s’associer à tout, il n’existe pas de concurrence ni de préséance entre les esthétiques de luttes et les modes de luttes sont sur un pied d’égalité.

Ces compositions peuvent par exemple rassembler, sur un territoire donné, les associations, les collectifs, les habitantes et les habitants concernés directement ou indirectement par une situation ainsi que des « dissidents des institutions », en ce compris des académiques pouvant faire bénéficier les processus de connaissances précises et nécessaires à l’augmentation générale du niveau d’intervention.

Il est en tout cas essentiel que les secteurs et les territoires s’épaulent et se renforcent. Dans l’absolu, il ne faudrait plus avoir de lutte « climat » sans une présence du social ni le contraire. Il est important, à titre d’exemple, que les association et collectifs « sociaux » soient présents dans la lutte contre l’extension de l’aéroport de Bierset et que les militants « climat » soient présents lors des manifestations du secteur non marchand. Ces renforcements sont d’autant plus indispensables lorsqu’il s’agit d’intervenir sur des problématiques plus invisibilisées.

Une des proposition issue du groupe de travail :

↪ Associer les « actrices et acteurs du climat » ainsi que des intervenantes et intervenants non bruxellois à la mobilisation consacrée à l’ordonnance « Bruxelles numérique ». La question de la numérisation est éminemment sociale et environnementale.