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Atelier : « Toutes et tous capables – vraiment ? »

Atelier

Où ? Festival Outre-Monde (Centre Culturel de Charleroi Boulevard Jacques Bertrand, 3 B-6000 Charleroi)
Quand ? 02.10.24
Qui ? Co-organisé par ChanGements pour l’égalité, l’Eden de Charleroi et CQNA
Quoi ?

Interroger l’idée d’être capable, c’est interroger l’idée même de la réussite. Et celle aussi, de l’avenir. 

 

C’est à cela que nous vous invitons à débattre dans un atelier ouvert à une cinquantaine de personnes seulement à l’occasion de la tenue du festival Outre-Mondes à l’Eden de Charleroi, le mercredi 2 octobre prochain, de 16 à 19h (Centre Culturel de Charleroi Boulevard Jacques Bertrand, 3 B-6000 Charleroi).   

 

  • Le nombre de place étant limitée, l’inscription est obligatoire. Pouvez-vous confirmez votre présence à cette adresse mail : renaud.vandermeerschen@fdss.be pour déterminer s’il reste une place.

 

L’Eden, Ce Qui Nous Arrive et Changement pour l’Egalité (CGé) vous proposent, à vous qui appartenez aux secteurs de l’enseignement, du social ou de la formation de travailler les questions du « toutes et tous capables » en compagnie de la docteure en neurosciences Samah Karaki qui sera en outre l’invitée d’honneur de la soirée d’ouverture du festival à l’occasion de la sortie de son ouvrage « Empathie et politique » qu’elle présentera officiellement le lendemain à Paris. 

 

Beaucoup de choses se cachent derrière l’idée que tout le monde devrait être capable. Certes, dans l’enseignement ou dans le secteur social, rendre des élèves ou des bénéficiaires capables ressemble à un graal permettant d’affronter les incertitudes de l’avenir et d’acquérir l’autonomie suffisante pour les surmonter. Mais est-ce vraiment si évident ?  

 

Car en vrai, derrière le slogan « tous et toutes capables » et l’idée de ne laisser personne « derrière », il reste tout de même la question de savoir de quoi être capable et aussi pourquoi il faudrait absolument l’être. 

 

Et puis aussi il existe une autre interrogation : et si ces impératifs moraux d’excellence et ces injonctions à l’activation et à l’utilité sociale étaient surtout une pression pour les travailleuses et les travailleurs de ces secteurs, très conscients des points de départ et des contextes différents pour chaque personne ? 

 

Et puis encore, puisque nous fonctionnons toutes et toutes différemment et que nos cerveaux, nos capacités d’adaptation et nos charges mentales sont différentes, peut-il exister une équité qui tiendrait compte de tous ces facteurs ? Est-il illusoire d’imaginer pouvoir construire un système scolaire adapté à toutes et tous ?   

 

Et puis enfin, qu’est-ce qui se passe avec celles et ceux qui « ratent » ? Est-on responsable de son échec comme de sa réussite ? Y a-t-il un âge, une situation, un contexte à partir de quoi on est relégué ? Et en finale, a-t-on raté ou bien a-t-on été raté ? 

 Le moment nous semble particulièrement pertinent, au moment où la question des troncs communs se pose dans l’enseignement comme celle de l’activation des personnes sans emploi ou malades dans le secteur social. Il nous semble aussi que, dans un monde et sur une planète en proie à des changements profonds, nous ne pouvons pas éviter cette interrogation capitale : être capable de quoi pour un monde meilleur ?   

 

Si ces sujets vous intéressent, quelques places sont disponibles (30 sont réservées à l’enseignement, 10 au social et 10 à la formation, c’est peu). La participation est gratuite, casse-croûte compris. L’atelier étant à capacité très limitée, veuillez envoyer un email à cette adresse (renaud.vandermeerschen@fdss.be) pour une demande d’inscription.

La participation à la conférence du soir de Samah Karaki est aussi possible aux mêmes conditions. Il faut juste répondre vite.