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« Ce qui nous soulève » au Festival Outre-Mondes

Nous étions 35, si mon compte est bon. Issus du secteur social et du climat. Des travailleur.euse.s, des militant.e.s, des activistes. Des visages connus et d’autres inconnus. Des rencontres surprenantes et des croisements improbables. Près de 6 précieuses heures de travail qui s’offrent à nous. D’un côté le mur, de l’autre une vue panoramique sur…

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Nous étions 35, si mon compte est bon. Issus du secteur social et du climat. Des travailleur.euse.s, des militant.e.s, des activistes. Des visages connus et d’autres inconnus. Des rencontres surprenantes et des croisements improbables. Près de 6 précieuses heures de travail qui s’offrent à nous. D’un côté le mur, de l’autre une vue panoramique sur les terrils.

Depuis septembre 2022, nous avons fait le point sur Ce Qui Nous Arrive. Nous avons attrapé, ça et là, quelques balises et quelques repères communs. Avec Fatima Ouassak sur l’écologie populaire, avec Olivier Hamant sur la robustesse, avec Thomas Coutrot sur l’effet délétère du new management dans les métiers du soin, avec Andrea Rea sur les inégalités de santé, et bien d’autres.

Octobre 2023, le sentiment d’urgence n’a pas baissé. Le constat d’ingouvernabilité se renforce. C’est la même inaction qui régit la question sociale et la question environnementale. Et c’est le même mépris pour ceux qui montrent le chemin : qui prennent soin du vivant, humains et non humains. Essoufflement des travailleur.euse.s des secteurs non marchand d’un côté et criminalisation de celles et ceux qui s’opposent à la privatisation de l’eau et la bétonisation des espaces verts.

Alors comment solidifier nos actions pour que la fin du monde et la fin du mois se rencontrent et se renforcent sur nos territoires ? Le social a l’expertise de la première ligne, proche des personnes qui vivent la précarité et subissent les dégâts climatiques. C’est beaucoup moins le cas pour les acteur.rice.s du climat. Par ailleurs, le social peine à élaborer des actions de résistance et là, le climat est premier. Qu’est-ce qui, du point de vue du climat et du point de vue du social, nous ont permis de gagner du terrain ? Quels sont nos victoires et comment nous les avons obtenues ? Qu’est-ce qui nous prend du temps, de l’énergie et nous semble sans effet sur le réel ?

C’était intense et utile. Parfois déroutant, souvent bousculant. Des moments d’espoir et d’autres d’essoufflement. Tisser le fil, entre nous, pour tenter de ne pas se perdre mais pour se raccrocher surtout. Pour se relayer aussi. Un premier pas vers la construction de complicités socio-climatiques sur les territoires. 39 balises pour les actions à venir.

Merci à Ariane, Louise, Vinciane, Arnaud, Cécile, Bénédicte, Nora, Sébastien, David, Johan et Sahib, Joachim et David, Jean-Baptiste, Emmanuel, Daniel, Mathieu, Sébastien, Céline, Florence, Gaia, Elise, Antoinette, Thomas, Catherine, Véronique, Justine, Julie, Thomas, Anaïs, Chloé, Céline, Chiara, Jean-Stéphane, David, Manon, Céline, Paul, Gaspard, Renaud et Marie.

 

Quatre fondamentaux pour construire des complicités socio-climatiques ! 

 

Choses entendues et discutées à Charleroi le 14 octobre 2023